Enfants de salaud

Comédie de Tonie Marshall. Cinq enfants de mères différentes (deux frères et trois sœurs), qui ne se connaissent pas, sont réunis autour de leur père qui vient de commettre un crime. L’un d’entre eux est présenté comme un catholique. Il est très machiste et compare les femmes à des recettes de cuisine. Il frappera même une de ses sœurs (qui ne bronchera pas) pendant le film. Les deux frères coucheront avec deux sœurs en en ayant pleine conscience. A 47min40s, alors que le frère catholique part à l’église, un ami, meccano (joué par Vincent Elbaz, dont le nom est à consonance judaïque), parle à une sœur de la religion et lui dit : « j’y comprends, moi je suis juif. Les juifs ça n’a rien à voir avec la religion. D’ailleurs, quand quelqu’un se dit juif, c’est qu’il l’est, puisqu’on peut pas prouver le contraire ». Quelques minutes plus loin, il confirme en disant (0h57min30s) « moi j’suis pas religieux ». Il le confirme une troisième fois pour ceux qui n’auraient pas compris. Alors qu’un client vient chercher sa voiture à 1h30min10s, il lui indique : « Il est parti en Allemagne. Et par égard pour ma famille, je foutrai pas les pieds dans ce pays. Dans ma famille, on n’achète pas de bagnoles allemandes. Pas d’italiennes, pas de japonaises et alors surtout pas de françaises. On achète volvo (Note : suédois). Primo c’est des bonnes bagnoles, et deuxio ces gens ils se sont comportés correctement  ». Cette scène est totalement inutile au film.