Sur la Menorah / Hannoukia

Un peu de culture juive, afin de savoir découvrir les mots et idées derrière les symboles. En 2009, comme en 2008, la menorah nationale (qui en fait n'est pas une menorah...) aux USA a été installée sur la pelouse de la maison blanche comme le montrent les photos ci-dessous (Tirées de http://jewishbreakingnews.wordpress.com/2008/12/22/

Nous constatons que cette menorah possède neuf branches. Or sur wikipedia, on peut lire que la menorah possède sept branches. En fait, la menorah possède bien sept branches, et le chandelier utilisé pour Hannoucca est une hannoukia, à neuf branches. Cette fête dure 8 jours. A cette occasion, les juifs ont refusé l'héllenisation et répandent de la lumière dans nos villes : on les voit souvent avec des voitures portant une hannoukia géante, diffusant de la musique. Surveillez donc, dans les films, les deux "options" : menorah (comme dans labyrinthe par exemple) ou hannoukia.

Labyrinthe

Labyrinthe est un film pornographique d’Alain Payet (Autre pseudonyme de John Love, décédé en 2007). Alors qu’une actrice (Jouée par Silvia Saint) couche avec son amant, le mari arrive. Elle place alors son amant dans le placard (Notez l'originalité ...). Lors de cette scène, on distingue une ménorah en arrière plan. Nous n’avons pas le compteur exact, n'ayant pu "visualiser" que la scène. Selon wikipedia, Alain Payet est également celui qui a lancé la carrière de Désiré Bastareau, le nain africain que l'on a revu plus tard dans la sérié "le miel et les abeilles". C'est également un réalisateur de films de ... nazisploitation ! Bref un touche à tout au parcours cinématographique vraiment hors normes. Cliquez sur l'image pour agrandir. C'est typiquement un trésor : l'image ne doit durer que 2s, en arrière-plan, alors que pour ce genre de films on est en général plutôt intéréssé par le premier plan ;-)


Petit truc aux lecteurs

Cher lecteur, tu rêves, toi aussi, de découvrir les mots derrière les mots, les symboles derrière les images ? Voici une piste pour t'aiguiller : les acteurs. Certains acteurs, eux mêmes juifs, jouent souvent des personnages anonçant leur judaïté rapidement au sein d'un dialogue, d'une image. Si vous regardez un film avec ceux-ci, soyez attentifs ! Voici ceux que nous avons repéré.

- La palme revient de très loin à Ben Stiller : Au moins 5 films à son palmarès (mon "beau-père et moi" 1 et 2, Un duplex pour trois, Les femmes de ses rêves, Polly & moi). Nous n'avons rien remarqué dans les films "La nuit au musée". Si quelqu'un a vu avec lui le film "Envy" (Réalisé par Barry Levinson), il est très probable qu'il y aie un symbole ou une phrase judaïque.
- Adam Sandler : Au moins 2 films à son palmarès (Click, Rien que pour vos cheveux)

En France, surveillez les films avec :

- Vincent Elbaz : Au moins 2 films (Enfants de Salaud, La vérité si je mens)
- Gad Elmaleh : Egalement 2 films (Coco, La vérité si je mens)

Ce sont donc majoritairement des comédies, mais tous les films (notre blog commence à le montrer) peuvent contenir un trésor caché. A noter également, dans deux films pornographiques (Labyrinthe et un film de private), nous avons remarqué une menorah dans le décor.

Enfants de salaud

Comédie de Tonie Marshall. Cinq enfants de mères différentes (deux frères et trois sœurs), qui ne se connaissent pas, sont réunis autour de leur père qui vient de commettre un crime. L’un d’entre eux est présenté comme un catholique. Il est très machiste et compare les femmes à des recettes de cuisine. Il frappera même une de ses sœurs (qui ne bronchera pas) pendant le film. Les deux frères coucheront avec deux sœurs en en ayant pleine conscience. A 47min40s, alors que le frère catholique part à l’église, un ami, meccano (joué par Vincent Elbaz, dont le nom est à consonance judaïque), parle à une sœur de la religion et lui dit : « j’y comprends, moi je suis juif. Les juifs ça n’a rien à voir avec la religion. D’ailleurs, quand quelqu’un se dit juif, c’est qu’il l’est, puisqu’on peut pas prouver le contraire ». Quelques minutes plus loin, il confirme en disant (0h57min30s) « moi j’suis pas religieux ». Il le confirme une troisième fois pour ceux qui n’auraient pas compris. Alors qu’un client vient chercher sa voiture à 1h30min10s, il lui indique : « Il est parti en Allemagne. Et par égard pour ma famille, je foutrai pas les pieds dans ce pays. Dans ma famille, on n’achète pas de bagnoles allemandes. Pas d’italiennes, pas de japonaises et alors surtout pas de françaises. On achète volvo (Note : suédois). Primo c’est des bonnes bagnoles, et deuxio ces gens ils se sont comportés correctement  ». Cette scène est totalement inutile au film.


Les hommes de main

Emmanuel nous signale le film les hommes de main dans lequel Vin Diesel (Fast & furious, Pitch Black et l'oubliable Babylon AD) incarne un mafieux castagneur... mafieux castagneur qui porte une étoile de David tatouée sur le bras (0h41min10s). Les tatouages, un nouveau signe à observer ? Celà est fort probable.

La famille Wolberg

http://www.excessif.com/cinema/critique-la-famille-wolberg-4917986-760.html


Parfois les clichés sont assez chanceux. La famille Wolberg, film avec Valérie Benguigui. On se dit : "chouette, avec un peu de chance, le film va raconter l'histoire d'un juif". Bingo ! Comme le dit l'article d'excessif : "Un détail qu’on oublie presque, mais qu’il faut mentionner parce qu’il a son importance : Simon Wolberg est juif. On l’oublie presque, parce qu’Axelle Ropert déjoue toutes les attentes à ce sujet. Là où le cinéma français habituel aurait fait de cette judéité un prétexte pour enclencher une réflexion sur la Shoah, la cinéaste esquive cet automatisme d’une blague (terrible) sur les camps de concentration." Notre blog a pour but de démontrer -et nous pensons qu'il le démontre à chaque article- l'exact contraire de la phrase italique : Non, la judéité d'un personnage dans le cinéma français (et l'international) n'est pas -et est même très rarement- prétexte à une réflexion sur la Shoah.

La folle histoire d'amour de Simon Eskenazy

Ce matin je me connecte sur dvdrama et je tombe sur un article sur le film à venir : "La folle histoire d'amour de Simon Eskenazy" : http://www.dvdrama.com/news-36566-cine-la-folle-histoire-d-amour-de-simon-eskenazy.php
Au vu du titre, je commence à penser comme vous (je l'espère). Bingo, dès la première phrase on peut lire : Depuis sa séparation avec son ex-femme, Rosalie, dix ans plus tôt, Simon est désormais devenu un musicien accompli, interprète des plus grands morceaux de musique traditionnelle juive. Pourtant l'été de la canicule, sa vie va devenir soudainement mouvementée. Sa mère, âgée et avec laquelle il ne s'entend plus, vient habiter chez lui à cause d'une hanche fêlée. Son amant, Raphaël, professeur de philosophie, n'arrive pas à avouer sa véritable orientation sexuelle à son épouse. Rosalie, à son tour, débarque à Paris pour lui présenter son fils qu'il n'a jamais vu et enfin, Naïm, un travesti musulman, va prendre une place particulière dans sa vie. Simon ne sait plus où donner de la tête alors qu'il doit enregistrer un nouvel album et préparer un concert à New York. Un film de Jean-Jacques Zilberman Avec Antoine de Caunes, Mehdi Dehbi, Elsa Zylberstein, Judith Magre, Catherine Hiegel, Micha Lescot. Cette histoire a l'air aussi tordue que le film "L'homme est une femme comme les autres", dont il est la suite plus ou moins officielle (Rappel : Rosalie Baumann a été élevée à New York dans la tradition hassidique et se garde secrètement pure pour l'homme de sa vie. Elle chante en yiddish avec une magnifique voix de soprano et fait en France la tournée des centres culturels. Simon est clarinettiste. Il n'aime que les garcons et a tourné le dos depuis longtemps à sa famille et à la tradition juive. Quand Rosalie rencontre Simon pour la première fois, elle tombe amoureuse). On retrouve des problèmes familiaux, une sexualité trouble ... Je pense que ce genre de films est directement un film de type "Judeosploitation" (comme les récents "Coco", "La vérité si je mens").

Le code a changé

Il y a quelques jours j'ai vu le code à changé, une comédie dramatique française. Il s'agit principalement d'un dîner qui réunit plusieurs couples où chacun possède un amant/connait l'autre mieux qu'il ne le prétend/déteste ouvertement son voisin, etc. Bref, une vision humaine assez noire. Patrick Bruel y joue un cancérologue juif, marié à une catholique (elle va a l'église, porte un crucifix) gynécologue. Comment savoir que Patrick Bruel joue un personnage juif me direz vous ? Hé bien ... vers les 40minutes, on entend deux discussions à la fois : une principale, et en arrière-plan (hasard?), où Bruel raconte une blague :

Un type croise un ashkhénaze et lui dit :
- en un mot comment tu vas ?
- bien.
- et en deux mots, comment tu vas ?
- pas bien.
(Vidéo à venir).

Quelques minutes plus tard, alors qu'un couple rentre, le mari se plaint "alors on a tout eu ! Les problèmes, les histoires juives ...". De même, alors que la femme du cancérologue est ramenée en voiture par un ami, elle craque et lui avoue  "j'en ai marre du cancer, j'en ai marre des Bar mitzvah". En dehors de celà, j'ai trouvé le film mauvais, les acteurs non crédibles.

Dead snow

Dead snow (http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=142317.html) est un film de "zombies nazis" norvégien. La première partie du film est très correcte avec des bons plans dans la montagne, une ambiance correcte, mais la seconde s'enfonce assez vite dans la médiocrité (plans et fins prévisibles très rapidement, scènes répétitives). Celà dit, pour ce genre de film mettant en scène des morts-vivants nationaux socialistes, il s'agit clairement du haut du panier. Voici d'autres titres pour ceux qui aimeraient poursuivre dans ce genre de cinéma : Le lac des morts-vivants (de Jean Rollin), l'oasis des zombies (un film trèèès lent), le commando des morts vivants (correct, avec Peter Cushing) et surtout Outpost. Donc, à 01h18min06s, alors que des jeunes sont attaqués par les zombies, on peut entendre une remarque qui est faite à l'un des protagonistes : "De toute façon toi ils ne te mordront pas, tu es juif".

L'attaque du métro 123

Dans ce film que j'ai regardé dimanche soir, John Travolta qui joue un personnage catholique (le film le définit comme tel, et il porte un crucifix en boucle d'oreille) prend une rame du métro de New York en otage. A un moment, un personnage se promène dans un wagon et l'on aperçoit deux juifs comme le montre l'image à côté (11min04s,
encore une fois un plan très rapide, moins de deux secondes). Film correct dans la première moitié et très médiocre dans la seconde (final archi vu et revu, prévisible quarante minutes avant la fin, grandes incohérences de scénario, du type : aucun otage n'a de téléphone portable).

Un duplex pour trois

De retour après une longue absence ! Je vais essayer de maintenir ce blog qui ne demande qu'à être rempli :-) En tout cas, ce ne sont pas les documents qui manquent, c'est tout ce qui compte ! Justement, en regardant dans ceux-ci, je suis tombé sur le film Un duplex pour trois. Ce film est, encore une fois, avec Ben Stiller dont les symboles judaïques font souvent partie intégrante de ses films (L'acteur est lui-même juif). Dans ce film un couple déménage dans un nouveau duplex qui semble être une excellente affaire, sauf qu'il y a une locataire supplémentaire avec eux... Au moment du déménagement du couple (6min50s après le début du film), très rapidement (plan d'1 seconde) on peut voir le camion de déménagement :
De même, alors qu'elle recherche du travail à 39min54s ...